La visite vétérinaire post-achat :
Le parcours classique du chiot suit généralement le schéma suivant :
Eleveur → Nouvel acquéreur → Vétérinaire pour la visite post-achat.
Cette visite post-achat n'est pas obligatoire mais vivement conseillée, car elle permet au vétérinaire d'ausculter le chiot en vue de dépister une pathologie potentielle y compris comportementale. Mais c'est aussi l'occasion de donner quelques conseils d'entretien et d'éducation du chiot.
Le parcours idéal devrait suivre systématiquement le schéma suivant :
Eleveur → Nouvel acquéreur → Vétérinaire → Educateur canin.
Dans ce cas, l'éducateur sera à même de dépister les défaillances comportementales s'il y en a et pourra commencer une éducation précoce adaptée au caractère individuel
du chiot.
Voici quelques tests et conseils très pertinents que préconise le Dr Emilie Rosset à l'attention des vétérinaires pour cette première visite post-achat.
*A la première consultation vaccinale, un ensemble de questions permet déjà de détecter s'il y a un risque de syndrome de privation :
le chiot semble-t-il peureux ?
qu’est-ce qu’il lui fait peur ?
est-ce que les stimuli qui l’effraient présentent une intensité exceptionnelle ou modérée?
est-il capable de s’adapter rapidement à un nouveau bruit, à une nouvelle situation ?
A deux mois, la capacité de récupération est encore bonne, il faut donc agir vite.
Le praticien peut alors conseiller, afin d’améliorer et d’entretenir la capacité adaptative du chiot, qu’on lui présente fréquemment et dans de bonnes conditions, des stimuli variés par leur nature et leur intensité.
Pour éviter d’engendrer des réactions de peur, il faudra adapter l’intensités des stimuli aux capacités du chiot, ne pas le punir et lui laisser une possibilité d’évitement.
Il peut arriver que des éleveurs ou des vétérinaires prodiguent des conseils d'éducation allant à l'encontre des notions comportementales d'éducation. Parfois aussi les
nouveaux acquéreurs peuvent mal interpréter des conseils pertinents prodigués par des éleveurs ou des vétérinaires.
Ne pas sortir le chiot tant qu'il n'a pas fini sa primo-vaccination c'est-à dire environs 3 mois et demi : Ici encore nous pouvons nous référer à la thèse du Dr Emilie Rosset :
"Même si placer des chiots non correctement vacciné dans un environnement plus ou moins infecté semble dangereux, on sait qu’isoler des jeunes chiots totalement, jusqu’à
l’âge où la protection vaccinale est efficace, est risqué au niveau comportemental. Parallèlement, les conseils du vétérinaire, dans un sens ou dans l’autre, engagent sa responsabilité (VIEIRA
2003)
Il peut arriver que des éleveurs ou des vétérinaires prodiguent des conseils d'éducation allant à l'encontre des notions comportementales d'éducation. Parfois aussi les
nouveaux acquéreurs peuvent mal interpréter des conseils pertinents prodigués par des éleveurs ou des vétérinaires.
Malheureusement et malgré tout ce que l'on puisse penser cette idée qu'il ne faut commencer l'education canine qu'à un âge trop tardif, est encore bien ancrée dans les
esprits et nous devons la combattre.
Même si les conseils de l'éleveur ou du vétérinaire peuvent aller dans le bon sens sur ce point, il arrive quand même souvent que certaines personnes privent leurs jeunes chiots de contacts avec leurs congénères, ils procèdent alors à un processus de désocialisation.
Concernant la propreté, quelques conseils simples peuvent aider le nouvel acquéreur à éduquer un chiot à la propreté en respectant les aptitudes naturelles des chiens à la propreté. Mais dans certains cas ce problème peut se révéler plus complexe, comme par exemple lorsque le chiot a été habitué dès sa prime jeunesse à évoluer parmi les excréments.
Sachant que les chiens sont naturellement propres puisque dans la nature ils sortent de la tanière pour faire leurs besoins nous devons tirer profit de ces aptitudes
naturelles.
Habituellement, les nouveaux acquéreurs lâchent leur chiot dans le salon dès qu'ils arrivent à la maison. Le chiot n'a alors qu'une envie après s'être retenu durant tout
le trajet dans la voiture, c'est de pouvoir s'éliminer alors il cherche un endroit pour faire ses besoins et généralement cela se passe en plein milieu du salon.
Les éleveurs doivent donc conseiller aux nouveaux acquéreurs, de laisser le chiot à l'endroit qu'ils auront défini pour ses besoins, jusqu’à ce qu'il s'exécute. Ils
pourront alors faire entre le chiot et le laisser découvrir sa nouvelle maison.
Par la suite les maitres n'auront plus qu'à surveiller les signaux précurseurs qui précèdent le comportement éliminatoire dans les moments les plus propices,
c'est-à-dire :
- Après avoir mangé et bu,
- Après une sieste ou au réveil du matin,
- Après une promenade ou une période de jeux.
Les signaux précurseurs sont :
le chiot renifle le sol et tourne en rond,
il donne l'impression de chercher quelque chose,
il cherche à sortir,
il peut se mettre à gémir et couiner…
Il faut savoir que généralement le chiot souhaite retourner au même endroit dans lequel il a fait la première fois
Plus tôt vous commencerez l'éducation, mieux ce sera.
L'éducation commence donc dès son arrivée au foyer, assisté d'un professionnel du domaine, car les nouveaux maîtres vont forcément mettre en place des procédures
éducatives, mais le problème c'est qu'elles ne seront pas toujours adaptées à leur nouveau chiot.
A savoir qu'il n'existe aucun principe éducatif standard ou transposable d'un chien à un autre.
Ce qui fonctionnait avec Médor, ne fonctionnera pas forcement avec Bobby.
De 6 semaines à 4 mois:
Education à la propreté
Exercices d’obéissance
Détachement – Attachement (homme – jouets)
Apprentissage de la cohabitation (interdits)
Délimitations territoriales
Hiérarchisation
Autocontrôles
Socialisation intra et interspécifique
Prévention des phobies (acoustiques et situations diverses)
Phases de jeux
|
|